De l’intérêt de l’animation en gérontologie

Bâtir un programme d’animation en Ehpad, n’est pas chose facile. Les résidents ne se ressemblent pas forcément : ils viennent d’horizons divers, appartiennent à des catégories socio-professionnelles bien distinctes ou encore ont une expérience de la vie sociale plus ou moins développée. Tout ce petit monde se trouve réuni dans le même établissement et les points communs sont parfois fort éloignés. Dans ces conditions, comment bâtir un programme d’animation cohérent ?

Les résidents des maisons de retraite savent que l’établissement sera sans doute leur dernière demeure, c’est peut être l’une des raisons qui expliquent qu’un tiers des résidents souffrent d’un état dépressif (Les pathologies des personnes âgées vivant en établissement – DREES études et résultats, n°494). Par conséquent, redonner de l’élan à ces personnes pour donner du goût à la vie est déjà un objectif honorable. L’animateur, au service de la vie sociale de l’établissement, a donc un rôle crucial à jouer.

Néanmoins, l’animation se doit de ne pas être uniquement occupationnelle. Elle peut poursuivre d’autres objectifs comme le maintien de l’autonomie, grâce à des ateliers d’activités physiques par exemple, ou encore favoriser les relations sociales des résidents (exemple, développer la mixité intergénérationnelle).

En dépit de son importance, le projet d’animation n’est pas inscrit dans le cadre législatif ou réglementaire. Néanmoins, il s’intègre dans le projet d’établissement qui comporte une partie sur la vie sociale et dans le projet personnalisé, lequel prend en compte les besoins et les attentes des résidents en matière de développement social et d’animation. Dans tous les cas,  bien connaître les aspirations et le vécu de la personne âgée sont des éléments indispensables pour assurer le bien-être du résident.

Pour aller plus loin :
Support pour recueillir l’histoire de vie :  “Mon histoire

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